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La superficialité des liens sociaux

Quand on parle de superficialité des liens sociaux créés à l’aide des nouveaux moyens de communication, on pense au philosophe André Comte-Sponville présentant les nouveaux réseaux sociaux comme un contresens à l’amitié. Il a ressenti la création de son compte Facebook comme une invasion et une entrave aux réelles relations. Toujours selon ce philosophe, les relations tissées sur les réseaux sociaux ne sont que superficielles.

D’ailleurs Aristote disait « ce n’est pas un ami celui qui est l’ami de tous ». 

Ce dernier nous renvoie directement au fait que nos 1 000 amis sur Facebook n’en sont pas et on en est bien conscient. Entre avoir 5 amis sur lesquels on est sûr et certain de compter, prévaut sur la multitude « d’amis » qu’on a pu se faire sur internet. L’amitié prend du temps, un certain investissement, assez pour qu’il soit impossible d’avoir 1 000 amis. 

 

De plus en plus de jeunes mènent une vie parallèle entre les réseaux sociaux et la réalité. Ce nouveau fléau entraîne parfois l’éloignement social, la déscolarisation et d’autres problèmes sociaux. On peut également parler de l’inauthenticité et de l’insincérité des liens créés. Facebook a diminué de 30% la possibilité de faire connaissance avec ses voisins. Même si la plupart des foyers français sont équipés des nouvelles technologies, un tiers d’entre eux ressentirait un sentiment de solitude. Les rencontres virtuelles n’aboutiraient que très peu car elles restent des liens faibles quoi qu’il en soit. On peut également parler du fait que les lettres tant attendues qui favorisaient le plaisir et le bien-être ont été remplacées par des « messages » souvent courts, toujours instantanés. Ils ne permettent en aucun cas de cultiver le plaisir et sont donc défavorables au bonheur. Année après année, les réseaux sociaux, les nouvelles technologies ont poussé l’individualisme et le matérialisme à leur apogée. On peut alors se dire comme Schopenhauer que « le bonheur dépend de ce que nous sommes et pas de que nous avons ». Le superficiel crée en accord avec les réseaux sociaux influe sur un mode de vie et sur toute une existence de nombreux êtres. Il est clair que n’avoir que des liens faibles, que des liens crées grâce aux réseaux sociaux conduirait à une désillusion totale. En fait, il conviendrait de savoir différencier les liens sociaux et tirer parti de chacun, de la meilleure façon possible. Comprendre les effets défavorables des réseaux sociaux est primordial puisque sans cela, on peut être amené à délibérément se priver du lien social réel et plonger dans un certain isolement par écran interposé.

 

Ainsi le développement des nouveaux moyens de communication a contribué à la diminution des liens sociaux et des interactions sociales. Aujourd’hui, tout peut se faire par internet, ses courses, acheter des livres, des films et jusqu’à planifier ses vacances ou créer une relation amoureuse sur internet. Toutes sortes d’usages qui ne contribuent pas du tout à l’apport de liens sociaux. Auparavant, des interactions physiques étaient nécessaires, aller en librairie, chez son épicier ou boire un café avec une amie. Maintenant, tout peut se faire par internet, notre génération toujours plus pressée sait très bien s’en contenter !

 

Malgré cela, les réseaux sociaux permettent de garder des relations lointaines et de se maintenir en contact, voire pour certaines personnes, d’éviter l’isolement. C’est une aide conséquente aux personnes âgées. 

Je pense personnellement que les réseaux sociaux sont nocifs à nos relations sociales. Je vais sur Facebook 1 fois par semaine, voire moins, et encore je n’y vois aucune utilité. Par le passé, j’ai été absorbé par une communauté créée sur différents jeux vidéo et cela ne m’a été que défavorable, jusqu’à vivre que pour cela et rompre tout lien social avec l’extérieur. Dans la vie tout doit être pondéré, effectué avec modération. C’est vrai pour toutes formes d’activité.

© 2016 par Julien, Louis et Arthur

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