Donner du sens à sa vie 

« Donner du sens à sa vie  » c’est notre première partie sur le bonheur. Avant de continuer, il est nécessaire de savoir que nous ne développons en aucun cas des étapes. Il n’y a ni ordre, ni obligation. On parle seulement de « pistes ». 

Comme a pu le dire Sénèque : « Il n’y a point de vent favorable pour qui ne sait en quel port se rendre ». Autrement dit, pour avancer il faut un but. 

 

Donner du sens à sa vie passe par une multitude de choix, il faut choisir sa propre voie. Celle qui vous convient et vous épanouit. Un homme se doit par exemple d’avoir des valeurs. Des valeurs qu’il prône, défend et applique bien évidemment. Des valeurs qui le caractérisent, ces mêmes valeurs ont pour objectif de guider sa manière de vivre. 

Lorsqu’on a un but en tête, il sera par exemple beaucoup plus facile de résister à un plaisir malsain. Plus clairement, avoir un objectif rend plus fort car dans ce cas, nous donnons du sens à notre vie et orientons notre manière de vivre en fonction de cet objectif. 

J’ai très tôt eu cette idée d’intégrer l’Armée de Terre. En fonction de cela, j’ai donné priorité à certaines activités et au contraire prohibé d’autres défavorables à mon objectif. J’ai donné du sens à ma vie. Se battre pour sa famille, pour sa compagne, pour ses enfants représente exactement la même chose. Le tout c’est d’avoir envie de se lever le matin et de se battre pour réussir ce que l’on souhaite entreprendre. 

Il est clair que même si vous n’atteignez pas votre but, cette voie de réussite entraînera votre épanouissement. 

Vous pouvez également donner du sens à votre vie en aidant les autres. Le bonheur est un sentiment partagé. Il se conçoit et se traduit en groupe.

Dans sa globalité, donner un but à sa vie permet de savoir où l’on va. C’est toujours motivant et appréciable de voir son avancée. C’est de cette manière qu’on obtient une reconnaissance personnelle, une confiance en soi.  

Ne vous méprenez pas : il ne sert absolument à rien de chercher insatiablement le sens de sa vie. Il viendra à vous. Il vous faut juste saisir l’occasion au moment opportun.

 

Néanmoins, il est nécessaire de dire que le bonheur dépend de chaque être humain. Comme disait Arthur Schopenhauer « Notre bonheur dépend de ce que nous sommes ». Notre bonheur dépend de nos gênes, de notre sensibilité. Il est également primordial de dire que ces derniers peuvent changer au cours de votre existence. 

 

Il existe deux types de personnes, les pessimistes et les optimistes. Je fais personnellement partie de ces pessimistes, malgré cela chaque jour j’évolue. Chacun naît avec un point fixe, point qui varie chaque jour. Nous sommes ce que nous pensons, s’il y avait une phrase à retenir ce serait celle-ci. En effet chacun peut atténuer son caractère négatif. 

 

Enfin souvenez-vous : « le commencement est beaucoup plus que la moitié de l’objectif » Aristote.